Ze pitch & Omar

Mon(notre) blog perso.Non j'ai rien d'autre à dire là dessus( à part que Ze pitch est une graaaaande feignasse...voyez par vous-même!)

28.1.07

Non,cette fois ci,je n'effacerai pas ce texte avant même de l'avoir posté...

Bissoir,je m'appelle Pitch et je suis série-colique..

Ce n'est pas supposé être des "fictions" ces fichues séries?Ce n'est pas censé n'avoir AUCUN lien avec nos réalités?
Ce n'est pas censé nous faire passer un bon 1/4 d'heure(3 en fait) ces machins?Alors pourquoi l'épisode 3.12 de Grey's Anatomy m'a à ce point abattue,hein :-(...HEIN! :-(..Ça va faire une heure que je l'ai fini pourtant..pourtant mes larmes coulent encore :-O

Ne me dites pas de les sécher,faudrait déjà que j'arrête cette foutue zik (love will come through de Travis,fin de l'épisode 3.11,forcément)
Bon,je zou me laver le cerveau avec Stewie ou Lucky louie(je vous les conseille vivement)

Et dans la gamme conseil-take my advice,i won't use it anymore- dites aux gens que vous aimez ,que vous les aimez..enfin si vous êtes de ce genre là.Mais surtout dites aux gens que vous n'aimez pas,que vous ne les aimez pas donc,mais que vous ferez un effort pour..avant qu'il ne soit trop tard...

Voilà,cétait ma minute blonde..lli fhem chi 7aja,ibippini..

PS:(j'applique) Omar,i miss you...et cette zik y est pour beaucoup :-)

Biz tout le monde(et dsl de me défouler sur vous de la sorte :-$).

PS²:c'est bon,j'mets du disco là.

8.1.07

C'est la période des exams, donc:

8.11.06

Pensée du jour

S'il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé, il y a du malheur à ne point aimer.
Albert Camus.

C'est une citation que j'ai entendue sur l'excellente emission de Ruquier sur Europe 1, que je suis grace au podcast. Et vu que je n'ai pas de télé, ce sont des emissions que j'écoute encore et encore. Que du plaisir.

6.11.06

...Et mon pere

Ma conversation avec mon père quand je lui ai annoncé que je me suis fait cambrioler. Exaspérante sur le moment, mais terriblement drôle avec du recul, et puis très touchante finalement. C’est qu’il s'inquiète pour moi, mon vieux.

- Et alors c’est arrivé comment?
- Ben il a forcé ma porte
- C’est de ta faute, faut pas rentrer trop tard le soir
- C'était l’aprés midi papa (à chaque papa, sentez l'exaspération monter dans ma voix devant l'incompréhension)
- et alors? il est rentré comme ça? il y a pas de concierge chez toi?
- On est en France et j’habite dans un petit immeuble, bien sur qu’il n’y a pas de concierge, ça coûte cher ici.
- Ewa, il n’y a pas de sécurité, et la porte d’entrée elle était grande ouverte?
- Il a utilisé un passe-partout papa
- Hmm, bon. Et ta porte tu l’as réparée maintenant?
- Oui papa
- C'était un arabe? j’en suis sur, les arabes, la bas, c’est comme les sauterelles il y en a partout, et ça vole tout ce que ça trouve...
- Non papa, c'était pas un arabe, c'était un européen
-... Et les européens c’est pareil. (Sans reprendre son souffle) Tous des racistes. Il a vu un arabe, et il s’est dit qu’il allait le voler, faut s’en méfier comme de la peste de ceux la...
- Mais papa, c’est un cambrioleur qui est rentré chez moi; il ne m’a jamais vu, et de toute manières au dernières nouvelles je n’ai pas une tête d’arabe
- ...Et alors ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas se méfier. Tu fais bien gaffe quand tu marches dans la rue au moins?
- Papa, je me suis fait cambrioler, pas agresser.
- Bon. Ok. Et toi ça va au moins?

Ca c’est une conversation typique avec mon père. D’abord c’est de ma faute, et ensuite c’est de la faute du monde entier. Mais ça se termine toujours avec la même question. Ah les parents...

Mon cambriolage

C’est l’histoire d’un voleur assez insistant mais terriblement distrait. Il se trouve que ce voleur avait une irrépréhensible envie de venir chez moi. Et seulement chez moi. Cette envie le prenait chaque semaine. Le vendredi. Et à la même heure, hein, vers 15h. Ici, tout est tellement bien organisé que même les voleurs sont aussi ponctuels que les postiers.

Il est donc passé une première fois chez moi. Il a pris une veste et des vêtements neufs que je venais d’acheter, que je n’avais jamais porté, même pas sortis de leur poche, et que je ne porterai jamais vu qu’on ne les a pas retrouvés. Vu que je ne me sentais pas en forme ce jour la, j’ai décidé de passer faire une petite sieste, et j’ai découvert que mon appart avait été visité. Ce n'était pas évident tout de suite, le désordre était dans l'état ou je l’avait laissé, et surtout mon ordinateur était toujours sur la table. Mais je me suis dit que la porte ouverte, ça n'était pas normal, et j’ai pris le temps de me rendre compte que ma plus belle veste avait disparu.

Cinq minutes plus tard, pendant que je suis au commissariat pour porter plainte, le voleur repasse chez moi. Cette fois ma voisine me prévient, et j’arrive à la rescousse avec une escouade de policiers (à pied vu que j’habite en face du commissariat, comme quoi Bordeaux, c’est tout petit comme ville). Le voleur s'échappe tout de même, et vu que je voulait pas travailler de toute manière, j’ai eu le loisir de passer le week end au commissariat pour régler la paperasse.

Le vendredi suivant, en sortant de chez moi vers 15h, je croise ma voisine (tres enthousiaste la voisine) qui me fait c’est bon on l’a attrapé.
- Comment ça?
- Ben le voleur il est encore revenu, et je l’ai attrapé. J’ai entendu la porte d’entrée s’ouvrir, et j’ai jeté un coup d’oeil. Je l’ai vu et je me suis rappelée de lui. Et tu me connais Omar, aucun visage ne m'échappe, et celui la je m’en rappelle très bien. Alors j’ai commencé à lui parler. Et en refermant la porte de chez moi, j’ai couru, j’ai sauté par la fenêtre, et j’ai fermé la porte d’entrée à clé, pour qu’il ne puisse pas sortir. Et tu sais, si je n’avais pas vu le couteau qu’il avait la dernière fois, je l’aurait pris par le collet, hein, parce que je n’ai pas peur de lui. Donc je suis parti en courant chez les flics avec mes babouches oranges (détail authentique) et j’ai accosté le premier flic que j’ai trouvé. C'était une pointure, il a donc tiré quelques flics avec lui, et on est revenu en courant. Il y avait aussi une fourgonnette de CRS dans le coin, et quand ils ont vus le remue ménage, ils nous ont suivi eux aussi. Au total on était une bonne vingtaine, tu aurait vu sa tète au voleur quand j’ai ouvert la porte et qu’ils l’ont pris...

Bon sa description ne s'arrête pas la. C’est qu’elle est bavarde la voisine. Elle me fait peur aussi, si il lui était arrivé quelque chose je m’en serait voulu. Mais elle correspond typiquement à l’image qu’on se fait d’une concierge française: très bavarde, indiscrète, limite fofolle, et inconsciente. Sauf qu’elle n’est pas concierge, même si elle fait comme si. C’est une bonne excuse à ses excentricités.

Et le voleur? Bein il est pas arabe. C’est terrible, c’est la première question que je me suis posé, et que tout le monde m’a posé. Portugais, et sdf. Pauvre homme. Il est e prison à l’heure qu’il est. Mais c’est un homme de goût au moins. Il a gardé ma veste en cuir. Elle était un peu large pour sa taille, mais il ne l’a pas vendue. Il la portait le jour ou il s’est fait arrêter. Il l'aimait bien ma veste. Ca lui donnait un petit air bad boy. Genre cambrioleur.

11.10.06

Souvenirs...

J'ai beaucoup de temps libre ces jours-ci. Ca me permet de rattraper des cours que j'ai raté, des jours sans travail, ou des livres que j'aurai du lire ces dernieres années. On pourra dire que j'ai bien révisé, même si ça n'a pas été toujours profitable; le Da Vinci Code par exemple. J'ai été trés deçu, je m'attendais à du Umberto Eco, et je me suis retouvé avec du Marc Levy: Vite lu, vite digéré, vite rangé au fond du tiroir. Pas de quoi marquer les esprits, un livre hollywoodien de plus.

Cet excés de temps, c'est quand même un peu inquietant pour moi. Je ne suis plus habitué à rester seul. J'ai passé l'année derniere en compagnie d'amis nombreux et fantastiques. C'est plus que difficile de trouver des equivalents ici. Comme le dit Lina: " Ils sont juste français". Synonyme de pas trop drole, un peu coincés sur les bords, avec un syndrome de superiorité de surcroit trés mal placé surtout à Bordeaux, puisqu'ils se permettent un plus d'être trés peu cultivés ou interessants. Mais bon ne generalisont pas. Je n'ai rencontré que des gosses à la fac. Peut être qu'ils vont murir un jour. Je crois. J'espere.

Sinon j'ai aussi eu le temps de repenser à beaucoup de choses. Des épisodes on va dire. Le premier Congrés mondial des Jeunes par exemple. C'était en 2003. Du temps ou j'était jeune et arrogant (je le suis encore, mais beaucoup moins, n'est ce pas Amal ;). C'est à cette époque que je me suis rendu compte du fossé qui me sépare de la plupart de mes compatriotes marocains. Et vu que je nourissait des ambitions de leader politique, j'ai eu deu mal à encaisser. Mais j'ai du me faire une raison. Plus tard, bien plus tard.

L'evenement qui m'a le plus marqué dans ce congrès, c'était de me faire insulter. Par des marocains. Un en particulier, m'a clairement signifié aue ma situation de gosse "qui habite une villa d'Anfa", ne me mettait pas en position de convaincre, et encore moins de discuter avec des "authentiques marocains qui viennent des carrieres et des berrakas". Peut etre était ce à cause de mon apparence, ou de mes idées. J'aimerai le croire, mais la meme situation s'est reproduite avec Driss (tu te rappelles de lui Amal?). Un membre d'un cabinet ministeriel qui m'etiquette comme "agitateur politique extreme" et de gauchiste (ce qui est absolument vrai), et qui essaie de m'evincer d'un congrès international. Alors que je sors du meme environnement que lui. Que j'ai étudié dans la même école que sa fille.

Et puis il y avait la faculté. 5 années dans un environnement qui m'était relativement hostile. J'avais un environnement trés restreint, qui s'est limité à une trentaine de personnes, dont seulement une poignée que j'ai réellement apprécié. Un isolement dans la foule on va dire. De mes experiences pour Hope, les elections des representants des étudiants, le conseil des étudiants, j'ai appris qu'on m'écouterai, oui. Qu'on me suivrai, faute de mieux. Mais que jamais un groupe de marocain ne voterai pour moi ou ne me ferai entierement confance.

Je me suis bien demandé pourquoi. Ma mére m'a toujous dit que je traitais les gens de haut. Ce que je conteste bien sur. Amal a peut etre été plus juste en me disant que je ne suis pas châabi.

Mais voila. C'est quoi être châabi?

Je m'en suis rendu compte cet été entre 2 sorties. Parceque je suis sorti souvent. Avec des personnes avec qui je m'entend comme des fréres, ou des soeurs. C'est que je ne suis pas autiste, ni asocial. Meme pas ours. Je ne rejette pas la faute aux autres. Quelle faute y a t'il à suivre son instinct, à vouloir etre avec des gens qui reflettent son image ou ses idées. Car c'est bien la le probleme. Mes meilleurs amis et moi sommes le rejet d'une société qui s'est profondement fourvoyée sur un point fondamental. L'education de ses enfants.

De l'eduction decoule un aspect fondamental des individus. Leur identité. Leur appartenance. Leur groupe. Et ca ne me fait pas plaisir de le dire, Mais nous ne sommes pas vraiment marocains. Et par la je veux dire que 99% de ceux qui constituent le Maroc d'aujourd'hui ne seraient pas en phase avec nous. Ce qui est incroyable c'est que mon identité ne pourrait pas etre plus eloignée qu'elle ne l'est deja de celle d'un français, alors que c'est l'etat français qui a fait mon education. Et j'ai eu tout le loisir de m'en rendre compte ces 15 derniers jours. Moi qui blamait Sahm de ne pas s'etre fait d'amis pendant 2 ans, je le comprend. Je le plains. Je me plains. Et je suis covaincu que je ne pourrai pas faire mieux. Et ce n'est même pas moi qui l'ai dit. C'est Lina, c'est parcequ'ils sont juste français.

Mon microcosme est defini. Je le sais. Certains de mes amis ne s'en rendent pas compte, mais ils vont tomber de haut quand la réalité du Maroc leur eclatera à la figure...Dieu sait que je l'aime ce pays...

28.9.06

Dans la saga belles histoires de réussite, il y a Joseph Dantzig. Le récit ici (en anglais) et ici (sur wikipedia et en français)

27.9.06

Aujourd'hui je me suis rappelé un vieil ami. Une personne que j'ai considéré comme le frere que je n'ai jamais eu. Et meme si ca fait longtemps que je ne l'ai pas vu, je le considere toujours comme un de mes meilleurs amis. Il s'appelle Youssef.

Je me suis rappelé de lui à cause (ou grace?) à une autre connaissance. Une amie qui abandonne sa premiére année, ici, en France. Elle trouve ca trop dur. Son pays, ses parents lui manquent. Les raisons importent peu, et je suis assez mal placé pour la juger.

Youssef a eu son bac (médiocre) à 18 ans, et les études, ca le gonflait. Il s'est lancé dans le commerce. pendant ses 2 ans d'errance, il a meme elevé des lapins. Il nous rancontait qu'il les engraissait, les abattait, et qu'il livrait ensuite le produit à domicile.

Mias Youssef s'est rendu compte à 20 an que ca ne pouvait pas continuer. Qu'il n'avait aucun avenir, comme la plupart de ses compatriotes. Mais il s'est dit en plus qu'il pouvait changer son etat. Et il s'est mis à travailler.

L'année suivante, il a obtenu son bac une deuxiéme fois. Et il a pu decrocher la fac qu'il voulait. C'est la que je l'ai rencontré. Il était en quatrieme année de medecine, et mes amis et moi on était en premiére année. On a partagé une passion qui nous a beaucoup rapproché : le tutti (c'est un jeu de carte, pour ceux qui connaissent pas). J'ai beaucoup appris de lui, et il avait une maniére de nous emmener en nous disant vient que je te montre mon frére, que je me rappelle avec beaucoup d'affection.

Deux ans plus tard, il a passé son concours d'internat. Et il l'a décroché, son poste d'interne. Maintenant je crois qu'il passe lui aussi la premiere année de medecine quelque part autour de Paris, pour obtenir le droit d'exercer en France.

A chaque fois que je me rappelle de lui, je me dis que rien n'est impossible. Il suffit de travailler pour reussir. Et ca lui a bien reussi. Il a pris son temps, mais il y est arrivé.

C'est de cette determination que je ne voudrai jamais manquer. Grace à Youssef.

14.9.06

Juste pour dire...

... t'es con Amine45 € les trois matches de Bordeaux à domicile.
C'est une pure folie, mais ça va être de la balle.
Je raconterai :)

12/09/06

Aujourd’hui réunion d’information sur le tutorat.
Mon 1er passage en amphi.
Je crois que c’est l’aprés midi.
Je vais me renseigner. Petit texto a Meriem. Je traîne un peu en attendant. 10h 30. Je me pose sur mon nouveau bureau et j’ouvre un bouquin.
Une sonnerie. Deux. Un texto suivi d’un bip.
- C mnt
1er jour. Putain.