Ses cheveux sont devenus clairsemés. La peau de son visage est maintenant toute flétrie. Le contact de ses mains est repoussant tellement elles sont calleuses. Il est deshydraté, c'est normal. Son teint est devenu plus brun qu'avant.
Avant. Un temps ou le vin coulait à flot. Dont il ne parle qu'en citant les grands des années 70, les généraux, les hommes d'affaires, ses femmes. Femmes dont il aime toujours être entouré, comme tout beau gosse qui se respecte, comme maintenant. Par ses soeurs, ses niéces, son infirmiere.
Mais son regard n'est plus aussi clair. Meme entouré et soutenu par des femmes. Il s'endort momentanement. Se reveille. Revient à sa logorrhée. Son doux delire. Nous raconte ce qu'il va faire quand il ira mieux. Qu'il compte deja se remettre au sport. Faire du footing sur la corniche. Lui qui n'a jamais été sportif.
Non, avant, il enchainait les cigares. Les grands, bien longs, et qui venaient de cuba. Et il les enchainait au meme rythme qu'il devorait la vie, à pleine dent, et de preference bien entouré. Du temps ou l'argent coulait à flots, accompagné de son cortége de courtisans bienveillants.
Maintenant il ne lui reste plus que ses histoires. Bien longues, bien épicées, comme ses fameux cigares. Et il ne se lasse pas de les raconter à tous, pour laisser un souvenir. Car lui n'a rien oublié, ni personne. Même s'il n'a plus toute sa tête, il se rappelle de toute sa famille, et il ne cesse pas de tous les reclamer, pour leur raconter sa vie.
Cette vie qui ne lui a laissé que 2 choses. Sa famille, et son mal qui le ronge. Et elle est en train de le quitter lentement, meme s'il ne veut pas le montrer. Meme s'il ne veut pas y croire. Mais il partira bientot. Bien trop tot.
Avant. Un temps ou le vin coulait à flot. Dont il ne parle qu'en citant les grands des années 70, les généraux, les hommes d'affaires, ses femmes. Femmes dont il aime toujours être entouré, comme tout beau gosse qui se respecte, comme maintenant. Par ses soeurs, ses niéces, son infirmiere.
Mais son regard n'est plus aussi clair. Meme entouré et soutenu par des femmes. Il s'endort momentanement. Se reveille. Revient à sa logorrhée. Son doux delire. Nous raconte ce qu'il va faire quand il ira mieux. Qu'il compte deja se remettre au sport. Faire du footing sur la corniche. Lui qui n'a jamais été sportif.
Non, avant, il enchainait les cigares. Les grands, bien longs, et qui venaient de cuba. Et il les enchainait au meme rythme qu'il devorait la vie, à pleine dent, et de preference bien entouré. Du temps ou l'argent coulait à flots, accompagné de son cortége de courtisans bienveillants.
Maintenant il ne lui reste plus que ses histoires. Bien longues, bien épicées, comme ses fameux cigares. Et il ne se lasse pas de les raconter à tous, pour laisser un souvenir. Car lui n'a rien oublié, ni personne. Même s'il n'a plus toute sa tête, il se rappelle de toute sa famille, et il ne cesse pas de tous les reclamer, pour leur raconter sa vie.
Cette vie qui ne lui a laissé que 2 choses. Sa famille, et son mal qui le ronge. Et elle est en train de le quitter lentement, meme s'il ne veut pas le montrer. Meme s'il ne veut pas y croire. Mais il partira bientot. Bien trop tot.
4 Comments:
Al baraka frassek...
ton texte m'a laissée sans mot...
Salam
Carnet d’adresse : @bdel_Laila
Dans le but d'approfondir les relation inter-bloggeur. Participez à rassembler un max d'adresse bloggeurs, prière de remplir une petite fiche sur ce blog : www.islamkarim.blogspot.com
Merci et @+
C'est triste.
C'est décrit avec talent. Je m'excuse d'avance au cas où ce serait quelqu'un de ta famille, comme semble le sous-entendre Bsima. Il n'empêche, tu as vraiment le sens du détail.
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